Ratpi

La RATP ne pourra jamais me retarder

Seul sur les rails, rien ne peut me fasciner

Autant que foncer, sur les murs d'un monde ensanglanté.

Du sang rouge sang, sûr à 100% : l'accident est tout récent.

Aucune arme sauf l'âme, tenté par la femme qui le blâme pourtant.

Corps sur le sable, qui savait que le coupable était capable de péter un câble autant ?

Suicide ou meurtre lent?

Dans tous les cas on sait que l'auteur est dans le même corps que l'mort qui sent.

Je croyais pourtant avoir compris cet été.

Comment de moi-même me délivrer.

Mais non pas du tout, rien n'y fait

Je regarde tout le monde dans les yeux et

Aujourd'hui c'est le train que je vais fixer.

Celui qui me comprendra peut-être enfin,

Me délivrera peut-être de cette guerre sans fin.

Son téléphone était posé sur le banc,

"J'suis dégouté de moi-même" était son fond d'écran.

Il n'allait pas bien ? On le voyait vivant tout l'temps.

Il faisait ce qu'il voulait pourtant, la liberté était dans son camp.

Toit, famille, nourriture, amis, il profiter même avec de l'argent....

Je ne peux assumer ma personnalité.

Comment à mes proches la dévoiler ?

Me montrer en nuit de pleine lune pour les effrayer ?

Non, ils méritent que je leur montre aucun signe d'inquiétudes ni même les PV.

J'tiens à m'excuser auprès d'eux, ils m'aiment je sais

Ma mort les attristera, pourtant je suis déjà mort depuis des années.

Je voulais pirater le monde et le changer

Mais c'est le monde qui m'a piraté, et j'ai les notes de frais...