Médites-tu sur ton état ?

mmmmh

J'augmente le son pour faire taire mes démons.

Pourtant ils dansent en ce moment de deuil du cœur.

Les oreilles témoignent durant funérailles.

J'ai pas l'envie de changer le monde, alors dites-moi pourquoi je crie encore sur les toit la tristesse de ce monde ?

Qu'ais-je à penser trouver réconfort dans ces mots ne voulant qu'exterioriser ma peine.

Les poètes n'ont rien gagné.

Si, ils ont gagné leurs noms dans l'histoire de la poésie. En ont-ils besoin aujourd'hui dans leur tombe ??

Comme si écrire témoignait de ta sagesse, comme si ce que tu écrivais était vrai.

Le stylo n'atteste pas de la véracité, encore moins le nombre de followers.

Les doigts ne sont pas dirigés par une raison, ils sont contrôlés par une horde d'émotions que je ne maîtrise pas, enfin si, je sors plus la moto....

Loin de là l'idée de me réduire à un être émotionnel sans raison, ce sont des idées émanant de la raison que l'on trouve entre ces lignes qui prouvent le deuil d'un cœur anciennement vivant.

C'est pas le bruit des sirènes qui va me blanchir.

Non plus le diplôme X ou Y, ni le métier qui peut aider quotidiennement des gens.

La façade de cette vie cache un plus grand sujet, je ne sais pas comment le décrire

C'est un jardin secret, oui, un jardin secret que toi seul consultes, enfin non, beaucoup ne consulte pas le leur. (Tu veux en avoir la preuve ? demande leurs pourquoi vivent-ils)

Car la seule chose que tu remarques en tournant tes yeux vers cette herbe et ces fleurs, c'est leur disparition, la noirceur du jardin en va même jusqu'à noircir le ciel.

Alors tu fermes les volets de ton cœur pour ne plus avoir à voir sa couleur noire.

Et tu vas en avant, voyagant au gré des désirs et des projets, pensant y trouver refuge, peut-être même espères tu que cela va faire revivre ton jardin...

Tu en arrives même à en façonner un nouveau, ailleurs, c'est comme le plaqué or, tu y vois la brillance mais tu sais qu'il n'en est rien, tu continues de polir, car tu penses qu'à un temps donné, tu finiras par être heureux.

Et non, tu ne fais que sculpter ton image, voulant aimer ta personne, comment t'aimer lorsque même ton jardin, la source de ta vie n'est que cendres.

On ne peut rien construire sur une fondation fragile, tu ne peux rien planter dans ton jardin.

La danse des corps témoignent de la mort des cœurs.

Les toc témoignent d'un sujet bien trop longtemps dissimulé.

La santé du corps ne témoigne en rien de la santé du cœur, soyez-en sûr.

Combien sont tristes lorsque leur corps tombe malade ? Tous, oui.

Maintenant, combien sont tristes lorsqu'ils s'aperçoivent de la mort de leur cœur.

Encore faudrait-il le voir, lorsque tu ne vois rien, cela te le montre.

"Ce ne sont pas les yeux qui sont aveugles, ce sont les cœurs".

Il m'arrive de sourire, ne vous en faites pas, il est essentiel de rester optimiste, surtout face aux gens, non pas par hypocrisie.

Par comportement.

Vous, vous attestez de mon sourire.