top of page

L'histoire du dortoir

  • Alien
  • 7 déc. 2023
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 7 déc. 2023

Petite, elle n'aimait pas faire la sieste à l'école.

Adolescente, elle n'aimait pas dormir la nuit.

Elle jonglait entre diverses activités créatives et moins créatives, lecture, films, écriture ou encore dessins.


Ses nuits étaient ses moments de solitude, où elle pouvait enfin se retrouver seule et son inspiration, et ses aspirations.


Cependant il est connu que le manque de sommeil crée de la fatigue, accumulé, cela affaiblit le corps, mais également l'esprit.

Elle s'en est rendu compte lorsqu'elle commençait à sentir ses yeux se fermer lors de ses premières heures de conduite à l'auto-école.


Cette jeune fille poursuivait son cheminement plutôt définis par la société, par ses parents et tout ce qui l'entourait. Mais sa vie de super-héroïne la nuit la mettait de bonne mine. Nombreux sont ses écrits, non pas sur sa vie qu'elle considère basique, mais du changement du monde, comment elle imagine un monde meilleur et que faut-il faire pour l'atteindre. La liste était pleines d'idées.

Dès lors qu'elle se sentait pousser des ailes, elle prenait un livre au hasard et le lisait avec zèle.

Parfois même à voix haute pour maîtriser son éloquence, pour donner vie aux personnages, et lorsqu'il n'y en avait pas, comme dans les livres scientifiques, elle en imaginait un.

En effet, cette fille rêvait les yeux ouverts, vivait lors du sommeil de sa mère.



Un jour, alors qu'elle rentrait à pieds de la librairie d'à côté, elle ressentis un coup de barre, pire encore que les précédents. S'asseoir était la meilleure solution, au risque de tomber dans les pommes.


Les cernes trahissait depuis longtemps maintenant son manque de sommeil.

Aux urgences, on ne pouvait joindre son père. Toujours au travail, les chaussettes en l'air et posé sur un canapé, un vrai lâche hein ?


EDIT : quelle dernière phrase unique en sa médiocrité, en relisant le texte pour corriger les erreurs (merci de me prévenir). Je me rends compte que moi aussi je suis touché par cette fatigue qui me fait écrire des phrases presque sans sens, en tous cas pas comme je l'imaginais. Je fais en effet allusion à :

Toujours au travail, les chaussettes en l'air et posé sur un canapé, un vrai lâche hein ?

Bien que l'on puisse comprendre avec cette ligne l'absence d'un père, immature et frivole. "Les chaussettes en l'air" ne veut rien dire, enfin on pourrait penser qu'elles volent, ou qu'elles sont sur le linge, ou encore tout simplement posées à terre. Ça n'empêche pas sa médiocrité.

J'en suis content au final, de relire et voir qu'en rédigeant une histoire de dortoir, je m'endors et ces effets se font ressentir.


Commentaires

Noté 0 étoile sur 5.
Pas encore de note

Ajouter une note
bottom of page