Depuis lundi j'attends

De me confier à quelqu'un,

D'écrire dans jeudi confie.

Je me souviens de ces personnes à qui je me confiais.

Depuis mon enfance (oubliez les rimes), jusque mon adolescence (c'est pour la vanne).

Elles sont peues (on peut dire peues ?), je ne sais comment elles ont eu ce droit de plonger dans la profonde piscine de mon cœur.

Inconsciemment peut-être le donnais-je ?

Ou en selectionnant les profils sans aucun test ?

Là n'est pas le sujet,

Ce qui importe, c'est que la plupart de ces personnes s'en fichaient de mes pensées.

Oui, mais c'est peut-être pour ça que j'étais à l'aise pour en parler.

Au final, le plaisir de me confier à eux ne se résumer qu'à m'enivrer.

Car je n'obtenais pas plus de réponses, mais profondément je plongais.

Certaines fois par contre, mon inspiration face à ma muse m'emmenait si loin dans la ruse.

(Cette muse...a y voir on aurait cru entendre une ville, 3 années et 8 allongé pour signifier l'infini. Encore un ? C'est à l'Hopital que l'Université a décidé de piquer les cœurs, voler leur sang)

La ruse de lui parler, pour me parler, jusqu'à en pleurer.

Je me souviens de ces discussions, tard la nuit, chaque soir après (ou avant) minuit.

La hâte de s'y rendre, pour trouver sa muse, mais surtout se retrouver soi-même.

Parler de la personne que je rêve d'être,

Parler de ce qu'elle aurait fait à ma place

Montrer à quel point elle était sage

Cette personne, c'était pourtant moi.

Quelques mois avant,

Quelques années avant....

Une personne à l'autre pôle,

Qui n'avait pas besoin de muse

Qui savait à qui se confiait,

Qui n'agissait pas comme quelqu'un de gonflé

Qu'est ce que tout cela m'a rapporté ?

Des souvenirs auxquels je suis attaché...

Des personnes qui toute ma vie me manqueraient...

Lundi à qui j'ai pu me confier ?

Des inconnus, car, ça ne juge pas un inconnu,

Mais lundi soir ces inconnus ont aussi disparus

Et pleurer ne les a pas fait revenir non plus.

Car ils ont raison ces inconnus...

Ils ne peuvent pas me rendre heureux, c'est bien connu.

Alors j'ai crié mon désespoir, j'ai voulu jeter ses tous récents souvenirs au fond du tiroir.

Le passé peut briser, quand on croit que le passé peut revivre sans changer....

Je ne me suis donc pas confiais,

J'ai compris que personne ne pouvait vraiment m'aider....

Si moi-même je ne voulais pas me relever...

Les fréquentations jouent un rôle,

Non, les choisir c'est pas un jeu de rôle.

D'ailleurs c'est même pas drôle.

Car c'est ces fréquentations que je considérais comme "pote de cours"...

Qui m'ont détruit tout court....

Aujourd'hui je ne peux n'en vouloir qu'à moi-même (dépressif va).

De devenir cette personne que j'ai jamais voulu être.

Mais j'ai le libre arbitre, non ?

Je peux décider de changer, non ?

Les souvenirs se sont pas effacés,

Mais les retros, il suffit d'les casser.

D'oublier qui on était, de décider qui on deviendra avant l'été.

J'ai changé de to do list quotidien,

Je ne suis peut-être (de nouveau) plus la même personne.

Mais si mon intention est bonne je n'aurais plus besoin de personne....

Oui les rimes tous seuls aujourd'hui se forment.

Alors c'est ptet que je suis de nouveau en forme...