Aucune pression

Je n'ai aucune pression,

Le monde n'est pas fait de concurrence,

La vie n'offre pas de drôles de situations

Et la course se fait calmement sur le banc.

J'ai l'impression d'être à 30%

Ni collectionner les sites web,

Ni écrire un livre ou faire 2 lives/semaine,

Ni tout donner à une entreprise,

Ni écrire plus de 200 posts,

Ni aller en compétition chaque année,

Ni courir jusqu'à ne plus sentir mes jambes,

Ni tout donner à chaque enfant comme si c'était le mien.

Ni prendre la route toute la journée et toute la nuitée,

Jusqu'à finir accidenté pour une pauvre décision déraisonnée...

Rien de tout cela ne me met la pression,

Quoiqu'un peu quand même pour les compétitions.

Je ne fais que faire ma vie, comme un jeu sans replay.

Petit, je jouais aux Sims, aux Playmobil, aux Legos

Puis j'ai grandis, et j'ai dis "J'veux créer mon propre héro"

Je joue mon propre film, où je peux avoir un égo.

Pourtant, dans ce film je ne fais que changer le personnage principal,

Car je casse mon égo, même en ayant un film à mon nom.

Et bien qu'une grande partie du film, je le joue solo :

Je cours tout seul dans un stade sans n'avoir personne aux gradins,

Je me bats tout seul sur le tatami en ne regardant que mon âme se défoncer.

Je développe des sites en quelques heures pour concrétiser mes idées seul toute la nuitée

J'offre mon aide, mes connaissances et mes compétences sans rien demander

C'est lorsqu'on me soutien que je suis le plus vivant.

Comme si je ne pouvais arriver à mon plein potentiel qu'avec quelques mots impactants.

Comme si je ne pouvais réellement me comprendre sans quelques mots reposants.

Je pourrais rajouter dans mes nombreux projets :

• Sortir un film sur ma vie

• Sortir un livre sur ma vie

• Sortir un site sur ma vie

Pourquoi ? Telle est la question....

Je triche, je triche si souvent que Nassim de 12 ans crierait

Jamais il n'aurait osé regardé sur la feuille de son voisin,

Trop de valeur, de fierté pour ne pas se respecter.

Il se renommait "Al7en" sur tous les comptes de jeux.

Pour se différencier de toute cette population déviée

Ses amis le dégoutaient souvent, n'ayant pas les mêmes pensées.

Il souriait pourtant au monde et on lui disait :

"Comment peut tu aimer tout le monde et n'avoir aucun ennemi ?"

Il répondait avec le sourire :

"Je prends le meilleur de chacun, et je m'adapte en fonction de chacun !"

Mais il n'a fallut que peu de temps pour révéler son pire ennemi

Celui qui à jamais marquera sa vie.

Il est venu de si loin, jamais il ne l'aurait venu venir si vite....

Cet ennemi il n'a pu le présenter qu'à de rares amis

Pourquoi ?

Car j'ai honte de lui, comme aurait honte un parent de son enfant faisant une crise en public.

Mais je suis parfois obligé de le présenter, car il blessera nombre personne

"Fais attention, elle est méchante"

Mais personne ne me croit, jusqu'à être blessé à jamais.

Non, je n'ai pas baissé les armes face à mon pire ennemi,

Et aujourd'hui j'ai changé d'avis, je ne vous le présenterais pas.

Sinon le monde connaitra mon pire ennemi

Alors que je le cache pour le tuer,

Je le tue pour me sauver.

Alors je cours,

Tantôt par là,

Tantôt par là-bas....

Et je me sens vivre qu'en ressentant mon coeur battre :

• Le matin lorsque je décide de sortir la moto

Et que je m'imagine déjà assis sur la selle en démarrant le chrono

Pour arriver le plus vite possible, comme un jeu de moto

• Lorsque je dois faire 4 choses en même temps

Et que je jongle comme sur un cirque,

Impressionnant le seul public que j'ai

Essayant de terrasser l'ennemi

• Lorsque je dois fuir mon rythme de vie

Ne pas dormir jusqu'à décider de sortir

Voir le monde, aider les gens dans la rue

Pour essayer de terrasser mon ennemi....

Alors que faire ?

Voyager dans le désert ?

Enfin réaliser mon plus grand rêve ?

Non, je ne terrasserais pas mon ennemi de cette manière....

Mais je trouverais, c'est un marathon, pas un sprint.

Et moi j'sprint en marathon,

Pour prouver, prouver à qui ? Prouver pourquoi ?

Au monde que je gère,

Car on dirait bien que personne ne voit rien.

Alors tant pis, je resterais le génie incompris de mes centaines de projets....

Laissez moi mentir cette fois,

Car le médecin est peut-être un assassin,

Mais s'il parle pour moi,

Il a sûrement raison....

Qui comprendra ?

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Un petit secret :

Ce qui a inspiré mon écriture ne fût rien d'autre que mes blessures qui ressortent.

Et ce blog creuse plus de 200 posts de blessures,

Mais ce n'est rien qu'une soirée seul dans le noir de la plage...

Ce n'est rien qu'une crise d'adolescence passagère...

Ce n'est rien

Mais il y a pourtant pire que rien,

Il y a moins que rien

Et jamais 200 posts ne peuvent parler de moins rien.....

Alors on se dit à la prochaine blessure !