A tous ceux qui écoutent

Tu m'avais manqué toi, ô lecteur du dimanche, ô écrivain seulement les nuits d'introspection.

Je n'ai pas crié au secours sur le toit, mais j'ai regardé au travers de la fenêtre le secours.

Il est toujours plus simple de vivre sa torture en silence, pensant que rien ni personne ne puisse nous aider à en sortir.

Je pensais que c'était l'inverse pourtant, que c'est en parlant que le problème s'agrandit. Qu'en ouvrant son cœur il laissera entrer des criminels.

Non, il suffit de savoir à qui parler.

Je me souviendrais de certaines discussions vécues en pleurs, c'étaient les meilleures.

J'espère que la personne en face savait que je lui donnais beaucoup d'intérêt et de valeurs.

M'écouter dire à voix haute ce que j'écris si souvent caché de tous. Raconter ma vie comme je ne le fais jamais à personne, raconter ma vie intérieure, non pas ce que tout le monde voit chez un jeune homme souriant dans une BMW emmenant le monde vivre d'agréables souvenirs.

Une personne fuyant seulement ces émotions pour essayer de profiter et de s'amuser un peu.

Ces personnes seront à jamais les seuls témoins de mon cœur ici bas.

Sachez vous écouter. Sachez vous écouter.

Ecouter votre cœur, lui laisser le micro une nuit ou deux, le laisser sortir tous les fardeaux qui le hante jours et nuits.

Oui, laissez votre cœur couler ses émotions sur le bord de votre fenêtre, laisser le décrire ce que vous vivez vraiment, secrètement mais certainement.

Ouvrez votre cœur en évacuant les pleurs et la peur.

Soyez doux envers vous même avant autrui.